Das Weiße Band - Eine deutsche Kindergeschichte von Michael Haneke
Hier soir j'ai été au cinéma voir Das Weiße Band - Eine deutsche Kindergeschichte de Michael Haneke. Ce film est une petite perle, une représentation d'une période sombre de notre continent, les années 1913-1914, tension entre les français et allemand à cause du 2 septembre 1870 et la défaite de Sedan, mais aussi celle qui règne dans les Balkans. Mais dans ce film on est loin de ça, on est dans un petit village du XXème siècle au pays de Frederich II, où la religion protestante est encore forte. Mais je ne jugerais pas le passé.... Ce n'est pas mon but surtout que les français me font rire à regretter le colonialisme c'est pas comme ça qu'on changera les choses!
Synopsis:
Un village protestant de l'Allemagne du Nord à la veille de la Première Guerre mondiale (1913/1914). L'histoire d'enfants et d'adolescents d'une chorale dirigée par l'instituteur du village et celle de leurs familles : le baron, le régisseur du domaine, le pasteur, le médecin, la sage-femme, les paysans... D'étranges accidents surviennent et prennent peu à peu le caractère d'un rituel punitif. Qui se cache derrière tout cela ?
Avis personnel:
Une neigne éclatante saupoudrée sur le pays, le même blanc que le ruban satiné dont on affuble les enfants pour les préserver du malin, mains liées au lit (interdit de se gratter !), tissu enlevé, remis selon les règles édictées par le pater noster... Beau film et facile d'y entrer grâce au noir et blanc qui étincelle, ainsi qu'à la voix-off du sympathique instituteur. Austère comme "Fanny et Alexandre" de Bergman dit-on, plus vivant nettement, ces villageois traversent quelques moments de grâce, on chante et on danse... Peinture sociale des seigneurs et des serfs, exemple de jeunesse tuée dans l'oeur, ou l'art de faire bonne figure à des despotes quand on ne peut s'extraire de leur joug. Aucune scène insupportable à la différence des récentes oeuvres de Haneke, idem cet innocent demandant s'il mourra un jour : on est rivé à ses 4 ans de petit bonhomme meurtri par la dureté ambiante, il offre à son père bien vissé dans son silence un oiseau de rechange dans une cage... Ou tombe sur une étrange séance de perçage d'oreilles...Monstruosité de l'éducation silencieuse en milieu fermé, le notable numéro un en offre la part la plus gratinée en dépit de sa chute de cheval... Déclinable à toutes les époques !
Synopsis:
Un village protestant de l'Allemagne du Nord à la veille de la Première Guerre mondiale (1913/1914). L'histoire d'enfants et d'adolescents d'une chorale dirigée par l'instituteur du village et celle de leurs familles : le baron, le régisseur du domaine, le pasteur, le médecin, la sage-femme, les paysans... D'étranges accidents surviennent et prennent peu à peu le caractère d'un rituel punitif. Qui se cache derrière tout cela ?
Avis personnel:
Une neigne éclatante saupoudrée sur le pays, le même blanc que le ruban satiné dont on affuble les enfants pour les préserver du malin, mains liées au lit (interdit de se gratter !), tissu enlevé, remis selon les règles édictées par le pater noster... Beau film et facile d'y entrer grâce au noir et blanc qui étincelle, ainsi qu'à la voix-off du sympathique instituteur. Austère comme "Fanny et Alexandre" de Bergman dit-on, plus vivant nettement, ces villageois traversent quelques moments de grâce, on chante et on danse... Peinture sociale des seigneurs et des serfs, exemple de jeunesse tuée dans l'oeur, ou l'art de faire bonne figure à des despotes quand on ne peut s'extraire de leur joug. Aucune scène insupportable à la différence des récentes oeuvres de Haneke, idem cet innocent demandant s'il mourra un jour : on est rivé à ses 4 ans de petit bonhomme meurtri par la dureté ambiante, il offre à son père bien vissé dans son silence un oiseau de rechange dans une cage... Ou tombe sur une étrange séance de perçage d'oreilles...Monstruosité de l'éducation silencieuse en milieu fermé, le notable numéro un en offre la part la plus gratinée en dépit de sa chute de cheval... Déclinable à toutes les époques !