Suite de mon histoire

Publié le par greg's blog

Me revoilà après une semaine d'absence, je ne vous ai pas oublié, voici ce que vous attendiez depuis 3 semaines :p Bonne lecture, je vous embrasse tous!


Durant ma dernière année de lycée, j’ai passé beaucoup de temps à lire dans la sombre ambiance de mon lycée, nous étions plus que neuf en cours soit avec les absents journaliers quatre au maximum. Cette année là, je fus seul encore dans mon coin, j’observais les gens en essayant de ne rien laisser paraître aux yeux des autres. En cours de mathématique, je passais beaucoup de temps à regarder par la fenêtre du préfabriqué qui donner sur le petit bosquet  au lieu d’écouter pour la centième fois le système des fonctions à deux inconnues. Je n’ai jamais aimé les mathématiques et pourtant j’ai toujours aimé la physique- chimie ainsi que la Biologie-géologie.   Pour le bac, j’ai eu comme épreuve pratique  la réalisation d’une réaction chimique pour créait du nylon, rien de compliqué, vu qu’en quinze minutes j’avais fini mon observation ainsi que mon expérience pour une note de 20. Ce qui m’a servi  pour l’épreuve de mathématique fut un fiasco total avec une moyenne de cinq sur vingt, mais bon,  quelques jours avant le début des épreuves mon cher professeur de mathématique m’avait dit devant toute la classe que je n’aurais jamais mon bac. J’avais mal réagi à son message, mais qui aurait bien réagi même si durant les deux années ma moyenne était celle d’un cancre en mathématique elle ne dépassait que très rarement le 5/20. Mais bon, j’étais un littéraire bien avant d’atterrir dans ce monde bien cruel qu’est le technologique.

Vers le mois de juillet l’affichage des résultats, la plus part des membres de ma classe avait décidé de faire un BTS, moi, j’ai préféré me rendre à l’université. Afin de faire ce que j’ai toujours voulu faire, des études dans les Humanités, j’avais le choix entre me rendre à Paris ou de me rendre à Amiens à Université de Picardie Jules Verne, là-bas, je m’étais inscris en Histoire de l’art / Archéologie. Au début j’étais content de mon choix, mais voilà, je n’ai pas su m’adapter aux groupes malgré certaines affinités  et de beaux garçons, comme ma petite relation avec Théophile. Il était grand, avec des cheveux frisés et châtain clair, il était en Lettre moderne. Enfin,  la rupture fut honnête pour une fois, il me l’a dit en face dans le train qui aller vers Paris. Mais en décembre, j’ai du stoppé mes études n’ayant plus le budget pour pouvoir faire le trajet. Eh pourtant, j’avais validé mon semestre.  Vers la mi-décembre, un samedi, j’ai du reprendre le chemin du lycée pour la remise des diplômes et où j’ai revu le fameux prof qui m’avait fait la remarque et venu me féliciter…. Enfin, je ne suis pas resté jusqu’à la fin, ne voulant plus avoir à faire avec les gens de ce lycée.

En mars je passais mon entretiens au parc Astérix, dont je réussi tous les tests malgré ma grande timidité, là-bas, j’y ai exercé la fonction d’opérateur. Là-bas, j’étais comme à l’université seule, il faut dire que je ne me suis jamais mélangé aux gens, j’observe sans parler. On m’a même dit que j’étais quelqu’un de stupide, car je ne communique jamais sur ma vie. Là-bas, tout le monde faisait des échanges sur leurs vies  privées et autres, en quelques jours j’ai su qui était gay etc. Des informations inutiles, car je n’étais là que pour préparer ma rentrée en Lettre histoire géographie à Beauvais. Puis, en général ma vie privée, je ne la dévoilais pas à n’importe qui. Puis, je vivais une nouvelle histoire avec Florent, un toulonnais, dont je n’ai gardé que de mauvais souvenir surtout sa lettre avec accusé de réception, cette relation à durée six mois mais la distance a eu raison de son utopie. Puis entre temps, j’ai commencé à bloger et à parler à certaines personnes comme hash un musicien qui a malheureusement prit une direction un peu différente des autres, comme Romain, mon ami philosophe avec qui je communique encore aujourd’hui ainsi que Lucas de Lilles un garçon plutôt charmant qui a découvert la culture asiatique et le bouddhisme. Enfin, il était en Histoire pur, passionné par la Rome antique et il travaillait lors de ses vacances sur un site historique à but pédagogique dans les environs de Lille Métropole. Mais voilà, comme les amitiés peuvent être courtes.

En septembre, la rentrée, une nouvelle ambiance un peu moins sérieuse dans la campagne picarde mais j’aimais bien cette ambiance un poil rustique avec une vue sur la cathédrale, je ne connaissais pas Beauvais avant d’y aller. Là-bas, au début on m’a pris pour un être méchant, car je ne parlais pas et mon regard était froid, mais bon, j’ai toujours été comme ça, le premier jour je m’étais installé au fond de la salle, j’étais seul avant qu’un jeune homme vient s’installer à mes côtés et il m’adressa la parole. Il s’appelait Clément, il était petit et il s’habillait de manière simple, sans superflue, au fils des jours je lui parlais on faisait les TP ensemble avant qu’il me fasse une  crasse, j’étais malade, je ne pouvais pas me rendre à mon oral, je lui avais remis mon étude de la pièce de Shakespeare Mc Beth, mais il ne l’a pas remis, c’était pour moi mon premier exercice en commun  depuis le Collège et surtout une nouvelle tromperie, je le pensais fiable et je me suis fait avoir naïvement enfin, c’est la vie, on ne peut faire confiance qu’à soit même dans certains secteurs comme les études…. C’est pathétique, mais je ne suis pas resté sur cet arrêt, j’ai réussi à mettre ma rancœur dans ma poche et à avancer. Mon groupe d’étude fut varié avec les personnes ayant obtenu leurs bac à sable, les personnes ayant obtenue un équivalent du bac par les cours du soir et ceux qui on fait comme moi un changement d’orientation. J’ai eu une prof d’histoire moderne (XVIème – XVIIIème) que j’ai apprécié par son comportement stricte et son besoin de perfection, grâce à elle j’ai pu m’amélioré même si mon étude de texte historique a dépassé de 40minutes la durée de l’exercice et que j’ai failli faire peur à l’amphi avec mes explications et autres recherches, je me rappelle du moment où Mme Carpie m’a lancé : «  Monsieur vous vous êtes trompé de définition »,  j’ai été  cloué sur ma chaise, j’étais devenu rouge et je m’étais mis à bégayer, ceci fut la cause de la durée, puis les autres abrutis m’ont pris en photos dans cette situation, c’était puérile de leur part. Par la suite mes oraux se sont passés à huit-clos sans aucun spectateur. Je me rappelle aussi d’un de mes profs qui pousser les élèves à faire grève pendant ce temps il était en cours, je me rappelle même d’un jours où il parlait de la presse et de son attachement au parti communiste, j’ai bien rigolé ce jours là car monsieur a voulu nous embarquer dans son délire, mais ce qui m’a fait rire un maximum c’est le niveau des conversations étudiante, la Star ac’, Secret Story et autre connerie télévisé,  il se disait littéraire et pourtant, le jour où le prof leur demande « Qui est Marcel Proust ? » Plus personne pour répondre, un calme régnait dans l’amphi, mon envie de rire était là mais je me suis retenu pour ne pas attirer les foudres de  ce groupe, puis un jour avant d’allait en littérature comparée j’ai vu le groupe jouer au chat dans le couloir entre les deux portes de l’amphi, j’étais anéanti par temps de ridicule, je me suis même demandé si je ne m’étais pas tromper de niveau scolaire, la primaire était là, sous mes yeux  avant de passer à l’étude du Decameron de Boccace…. En mars, j’ai reçu un appel du parc afin de travailler pendant les vacances d’avril. Je n’ai pas refusé vu qu’à cette époque, j’étais avec Phuoc Tran, un vietnamiens arrivait un an plus tôt en France, cette année là, il était parti en stage à Tianjin en Chine, juste en face de la péninsule coréenne, on communiquait via MSN tous les matins, cette année là, j’ai fait ma seule Marche des Fiertés en compagnie d’Alex et d’Aurélien, malheureusement, Alex a disparu de mes connaissances et je revois très rarement Aurélien. Fin Aout, je suis allé à Roissy accueillir Phuoc et en septembre, celui-ci d’une manière lâche, me dit qu’il rompait, c’est beau les SMS. Ce jour là j’ai été une nouvelle fois floué et j’ai stoppé toute recherche amoureuse. J’en avais assez d’être le dindon de la farce, d’être celui qu’on utilise, juste pour faire les transitions amoureuses ou autres. Je ne suis pas un jouet même si je ne parle pas beaucoup, j’espère qu’un jour je rencontrerais des personnes ne recherchant pas l’être parfait et surtout aimant ma simplicité. Chez moi, la télévision sert qu’à certains loisirs virtuels et à rien d’autre, le reste de mon temps, je le passe devant un livre, au cinéma, en balade au cœur de la nature, dans les monuments.

Au sinon, ma dernière année de fac fut ma deuxième année de Lettre moderne Histoire-Géographie. Cette année fut pour moi longue, certains m’ont fait passer pour un garçon facile sans personnalité parce que je ne parlais pas avec eux…. J’ai eu l’impression de revivre ce que j’avais vécu au lycée. Mais bon, je ne me suis pas abaissé à leur niveau et surtout, comme depuis tout petit je ne pardonne rien, c’est ce qui fait de moi un con, mais bon, je m’en fiche, je suis encore libre de mes mouvements sans avoir à rentre des comptes à quelqu’un. En littérature, nous avons étudié le théâtre. Mon TP fut sur l’œuvre de Victor Hugo Mille francs de récompense que l’on peut lire dans le recueil  Le Théâtre en liberté, un livre que j’ai toujours apprécié depuis le lycée, j’aimais partager les petites pièces avec Jérémy lors de mes vacances et week-end, il vivait sa vie, il avait quelqu’un mais on se voyait encore et très souvent, il me demandait si j’allais bien, ce que je devenais alors qu’il réussissait tout ce qu’il entreprenait tandis que moi, je restais comme au collège un indécis. Il me disait que je cherchais trop la perfection dans tout ce que j’entreprenais et que j’en demandais trop à mon « entourage », à chaque fois la vérité sortait de sa bouche, je sentais la colère m’envahir, je n’ai jamais compté le nombre de fois que j’ai pu me disputer avec lui, entre son calme olympiens et ma fougue celle que je possédais avant. Quand je me regarde aujourd’hui, je ne me reconnais plus, certes je cherche la perfection mais en restant calme même devant les remarques péjoratives envers ma personne.
En histoire on étudiait la Grèce et la Rome Antique, je me rappelle d’un cours où le prof avait dit que les macédoniens étaient des barbares, un camarade de cette origine s’était énervé car il n’était pas de cet avis, c’était plutôt comique en y repensant, surtout que l’histoire générale n’a retenu que deux rois de ce petit pays, Philippe de macédoine et Alexandre le Grand. Enfin, cet instant m’a fait oublier un peu mes problèmes, entre les deux abrutis qui m’ont pris pour un garçon facile et mes problèmes de santé ponctuelle…  Les partielles fut réussi mais, toujours pour les mêmes raisons, l’argent, quand on entend les gens dire que les études en France sont gratuites je rigole cyniquement…. Enfin, même si je n’ai pas fait la troisième année ainsi que l’IUFM, je pense ne rien avoir raté surtout que les modifications ministérielles on réduit le nombre de place et puis je ne me sentais pas apte à enseigner, malgré mon envie de partager avec les autres….. La seule chose qui m’a beaucoup apporté lors de mes années d’étude, j’ai appris à ne plus faire confiance aux autres, à être moins naïf quoi que je reste celui que j’ai toujours été, naïf et trop gentil sauf que je ne pardonne plus rien! En juillet et août, j’ai travaillé chez le petit gaulois en restauration, je n’y connaissais rien du tout, j’étais perdu et surtout j’ai été le dindon de la farce avec une direction stupide, des collègues cons n’ayant aucune ouverture d’esprit, on m’a traité de sale pédé, de sale juif…. C’était pénible surtout que personne ne réagie, mais bon, la stupidité ne tue pas car il y en aurait des morts !  Enfin, en septembre je signais mon premier contrat autre que vacataire, je ne parlais pas plus à mes collèges et le pire dans ce monde c’est le nombre de filles qui tenaient de me parler. Puis le 30 octobre, j’ai reçu un appel du Canada m’annonçant une mauvaise nouvelle, j’étais anéanti, j’ai souffert beaucoup souffert même, j’en ai voulu à tout ceux qui m’entourer, ma fin d’année 2007 fut un cauchemar entre coups de gueule au travail, pleure incontrôlable et médicament pour mes nerfs… J’ai eu beaucoup de mal à me remettre de l’annonce du suicide de Jérémy, je l’avais eu au téléphone quelques jours avant son passage à l’acte. Il allait mal, entre les problèmes avec son père et ceux de son couple, j’aurais du me rendre près de lui comme il l’a toujours fait pour moi, mais je n’ai jamais su faire ce qu’il a fait pour moi…. J‘ai fait le lâche et il n’est plus là…. J’ai toujours eu du mal à parler de ce passage de ma vie à personne, cette blessure est encore ouverte deux années après même si je vais mieux…..       

To be continued

Publié dans ma vie de sushi

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S
<br /> Pour Beauvais je te comprends c est ville st a mourir ...<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Oui c'est une ville qui a perdu son âme...<br /> <br /> <br />
S
<br /> Il faut donc oser faire confiance même si parfois c est dur<br /> <br /> T es très beau sur la photo que j'avais pas vu la première fois ....<br /> <br /> Kiss mon lapin<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Ceux qui se donnent la mort, ne se trahissent-ils pas tout d'abord eux-même ? Il faut beaucoup de courage pour se supprimer, en tout cas. Greg, tu dis ne plus vouloir faire confiance aux autres et<br /> je comprends pourquoi, à te lire, mais en même temps, il peut être important de croire en l'autre, car l'autre est souvent un miroir de soi-même. Si tu peux t'aimer, tu aimeras les autres, mais<br /> sans être aveuglé. Mille baisers très tendres, Greg.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Pas tout à fait d'accord avec toi, Stephan, quand tu dis que ceux qui se donnent la mort nous trahissent. A mon avis, ils doivent avoir bien d'autres soucis en tête!<br /> Merci, Greg, de nous dévoiler toutes ces choses, ça ne doit pas être évident et c'est courageux de ta part. C'est difficile de faire face à la médiocrité humaine, difficile de faire face à<br /> l'insulte et à la méchanceté gratuite. Mais au bout du compte, on réalise que c'est la sensibilité exigeante, quand elle résiste à tous ces coups, qui est la vraie arme.<br /> Passe une belle nuit!<br /> <br /> <br />
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G
<br /> On a tous des soucis charlotte mais je ne dirais rien de plus ici....<br /> <br /> <br />
S
<br /> Et bien mon lapin quelle histoire ...<br /> <br /> Nous avons plusieurs points communs la picardie Beauvais notre amour immodéré pour les maths une grande timidité et bien d'autres choses encore...<br /> <br /> Je me disais bien que tu cachais d'autres petites choses pour etre a ce point écorché et sur la réserve quand tu parles du monde et des gens que tu croise..<br /> <br /> Tu trouveras sasn doute celui a qui tu pouuras faire confiance car au final seuls ceux qui décident de quitter la vie sans nous prévenir nous trahissent vraiement les autres se trompent quand ils<br /> croient nous tromper..<br /> <br /> Bonne soirée mon beau lapin !<br /> <br /> <br />
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G
<br /> ah bon? nous avons des points communs? Enfin, Beauvais est déprimante comme city avec une odeur de cadavre en guise d'accueil à la gare. J'ai survécu à tout<br /> même si je ne pardonne plus rien.<br /> <br /> <br />